The Great Adventure

29 août 2014

Camping au bout du Canada

TOFINO, île de Vancouver

On trouvait que la visite du frère et de la belle-sœur était l'occasion idéale d'aller faire un tour à Tofino. Tant qu'à venir dans l'ouest, autant aller jusqu'au bout.

On a eu quelques douloureuses minutes de honte au moment d'embarquer la van sur le traversier. La majorité des véhicules démarre dès qu'on tourne la clé. Pas notre chère van 1986. Il faut donner quelques coups de gaz, tourner la clé et espérer que le moteur démarre. Ça ne marche pas à tous les coups, surtout pas quand 60 véhicules attendent après toi pour avancer. L'exaspération se lisait dans le regard des gens et ça commençait à sentir le gaz pas mal fort.





Un fois sur l'île de Vancouver, car oui, on a réussi à embarquer la van sur le traversier, le premier arrêt était la forêt Cathedral Grove. Parce qu'aller voir des gros arbres, c'est toujours divertissant. On a cherché le plus gros, question de régler ça des choses à voir. La dernière fois qu'on était venus, on a réussi à le manquer.  J'ai fais sûr de prendre la classique photo de groupe devant l'arbre. Des fois il ne faut pas réinventer les affaires.







Mathieu et moi avons comme principe de toujours arrêter manger un cheeseburger quand il y a un Drive In sur notre chemin. Bonheur, il y en avait un à Port Alberni et on avait justement un petit creux. Un cheeseburger, une rondelle d'oignon et 1 litre de milkshake plus tard, on continuait notre route sur la Pacific Rim Highway.

L'halte suivante s'est fait quelque part entre Port Alberni et Tofino, près d'un ruisseau qui se faufilait entre les rochers. David et Sonia regardaient quelques courageux sauter du haut d'un rocher dans un bassin d'eau à la largeur douteuse et la profondeur mystérieuse. L'envie de faire comme eux était là, mais ça s'est fini par un raisonnable trempage de pieds dans l'eau fraîche à la place.



Plage favorite des surfeurs au Canada, Long Beach a fière allure avec son sable fin et ses vagues du Pacifique. On est finalement à Tofino et on a du vent dans les cheveux. On a décidé de se reprendre une autre fois pour le surf.



Nous campons à quelques mètres de la plage, avec le bruit des vagues pour nous rappeler à tout moment que le Pacifique est juste là. Le soleil se couche, la température descend et on ouvre une bouteille pendant que le barbecue fait ce qu'il a à faire. On fini la soirée sur la plage avec nos lampes de poche frontales d'explorateurs à observer les mystérieux insectes aquatiques nocturnes.


Mon moment préféré de la journée est toujours le matin. Surtout en camping. Surtout quand on a du bacon et beans à l'érable. Là-dessus, on s'est tous bien entendu.

On a marcher jusqu'en ville en regardant défiler sur la route les RV et les VW avec une planche de surf accroché sur le toit. Tofino est une ville de vacances. Il n'y a définitivement pas de stress ici. Sauf quand Sonia n'est plus certaine de vouloir faire le tour de kayak en mer pour lequel elle s'est inscrit avec David et qui commence dans 20 minutes. On ne la sentait pas très sereine.






Pendant qu'ils découvraient le territoire marin de Tofino, Mathieu et moi sommes retournés sur la plage. La température a montée un peu. Pas assez pour sortir le maillot de bain, mais assez pour avoir la face qui chauffe un peu.



Mine de rien, le ciel a changé de couleur au travers des nuages, les aventuriers sont revenus de leur expédition en kayak et on s'est fait un pique-nique vin et Cheetos sur la plage. David s'est garoché dans l'océan pendant que Sonia mettait son chandail de laine et que Mathieu et moi on s'occupait du restant de sac de Cheetos.




La van a démarrée du premier coup au retour. Ça va faire l'humiliation.


7 août 2014

2 heures de bonheur à Harrison

SASQUATCH, Harrison Hot Springs

Ça faisait un moment qu'on avait envie d'aller voir ce coin-là. Pas tant pour les Hot Springs (sources d'eau chaude naturelle) mais plutôt pour le lac Harrison et les montagnes. J'avais suggéré ce parc comme destination de camping plusieurs fois l'an dernier, mais les toilettes sèches nous rebutaient à l'époque. Maintenant on est juste heureux qu'il y ait des toilettes.

On a fait un arrêt devant le lac en question, le temps de prendre quelques photos de Mathieu avec son chapeau et on a continuer vers le parc.





Le parc Sasquatch est magnifique. On s'est installé dans notre coin de forêt et on a profité du doux son du silence pendant à peu près 2 heures. Après ça nos voisins d'en face sont arrivés. Des enfants pas trop conscients de leur niveau sonore et leurs parents dont la voix augmentait au rythme des boissons alcoolisées consommées. Le genre de choses qui nous irrite abondamment, malheureusement. Mathieu est donc aller chercher refuge dans la van et je suis partie voir là-bas ce qu'il y avait à découvrir.



Un lac, un fromage Boursin et une baguette plus tard, on était heureux et on avait oublié les flos qui couraient à la grandeur du parc en hurlant. Mathieu a expérimenté une nouvelle technique d'allumage de briquettes, stressé comme un petit gars qui fait un mauvais coup parce qu'on ne savait pas si le barbecue était banni en cette saison de feux de forêt. Mais là, fallait bien qu'on soupe.

Sur la route pour se rendre au parc j'avais remarqué qu'il y avait une chute. Quand quelque chose enchante plus ou moins Mathieu, il me dit: 'On ira en revenant'. Comme ça sur le moment je suis contente et la probabilité que j'oublie est assez élevée. Comme ça Mathieu est content. Cette fois-là, je m'en suis rappelé de la chute. On devait suivre un sentier dans le bois pour voir la chute et à la vue de gens en condition physique douteuse, j'ai jugé qu'on pouvait garder nos sandales et apporter le sac de Cheetos avec nous. C'était un brin plus escarpé que ce que j'avais anticipé, mais faut dire qu'on se concentrait plus sur le sac de Cheetos que où on mettait nos pieds.