The Great Adventure

25 septembre 2013

La fois qu'on s'est acheté un Camper Van 1986

Camper dans une tente à ses charmes, bien sûr. S'épuiser à souffler un matelas ou essayer d'enlever un maillot bain mouillé à moitié plié sur le matelas enfin soufflé, rien de charmant. Donc, on a décidé d'acquérir un Camper Van. Pour ne plus avoir à souffler de matelas, mais aussi parce que c'est pas vrai qu'on va voyager juste en été. À l'intérieur d'une van, la pluie est même plutôt plaisante.

Le budget était loin de nous permettre de rêver à un véhicule conçu durant le millénaire actuel. Les modèles des années 90 chatouillaient la limite financière. Étant moi-même un modèle 1986, j'ai toute de suite été conquise par ce sublime Camper Van beige et ses séduisantes lignes rouges.

On s'est laissé charmer par les opportunités d'aventures et d'autonomie que nous offrait un véhicule comme celui-là. Les endroits où on pourrait s'arrêter, au milieu d'un désert, près de l'océan, dans une forêt, au sommet d'un canyon, sans personne autour, et se faire un grilled cheese quand on a faim, dormir quand Mathieu en a assez de conduire. C'est l'ultime accessoire à road trips.

Un détail nous échappe toutefois concernant cette van. Comment, il y a 27 ans, un groupe d'individus ont pu s’asseoir devant une multitude d'échantillons de tissus pour la fabrication des banquettes et des rideaux, et voter à l'unanimité pour celui en velours rose à imprimé floral. Peut-être qu'en 1986, c'était synonyme d'aventure et de découvertes, mais en 2013, on soupire en regrettant l'état impeccable du tissu (d'origine!). Mon côté raisonnable et cheap prend le dessus, on conserve l'intérieur tel quel. En plus c'est douillet du velours.

On a beaucoup de projets en perspectives, il reste à s'entendre sur l'ordre dans lequel on les fera. Et à apprendre aussi comment fonctionne le robinet.


Pour ceux qui se le demande, je confirme: c'est bien une bande de tapis rose sur les murs.