The Great Adventure

22 septembre 2012

Caféine à l'excès

Départ: 22 septembre AM
Retour: 22 septembre PM
Km: 460
Café: presque autant que le nombre de kilomètres

Seattle étant à une poignée de kilomètres de notre chez-soi, il aurait été absurde de ne pas aller y faire un tour en ce samedi de congé. Tout était propice à ce road trip rapide: un PT en feu, le Salon du café 2012 au centre de convention, des amis qui aiment le café pour nous accompagner et puis hey, Seattle c'est Seattle. 20$ d'essence, Led Zepplin et deux cafés plus tard, nous sommes à Seattle, ville de 630 000 habitants et 453 Starbucks.


Évidement, nous partons immédiatement en quête d'un café digne des snobs que nous sommes. Quoi de mieux qu'un Starbucks pour nous offrir Wi-Fi à même le trottoir pour localiser le-dit café. Et comme les Starbucks se chicanent les coins de rues, il suffit de se lever le nez pour voir la succursale la plus près. Victrola Coffee Roasters nous procure la boisson convoitée. On s'assoit à l'extérieur en riant du cliché qu'à Seattle il pleut tout le temps. Le barista nous vante les délicieux sandwiches de The Honey Hole, un resto à thématique de bandits cowboys pas loin, au coin de la rue, en haut de la cote. Parce que les cotes à Seattle, ce n'est pas un mythe. On mange beaucoup trop avant de se diriger vers le centre de convention où l'on prédit que sous peu, on boira beaucoup trop (de cafés).


Le Salon du café, (Coffee Fest) c'est le festival des vendeurs de tout ce qui peut se trouver dans un café comme des tasses avec des dessins de zombies, des sirops à saveur de gâteau au fromage et des machines espresso à 50 000$. Il y a des torréfacteurs qui veulent absolument nous faire goûter leur café, parfois douteux, parfois délicieux. Mathieu le barista s'amuse avec une machine espresso hallucinante à 2 pas d'un barista champion mondial, en plein contrôle de ses moyens mais avec une petite goûte de sueur sur le front et des yeux qui pétillent autant qu'un mousseux pas chiche.


On décide de combler le reste de l'après-midi à chercher le premier Starbucks de tout les temps. Pas pour y boire un mocha 24 onces décaféiné-écrémé-crème fouettée-pour emporter, mais parce que le premier Starbucks mérite quand même qu'on le trouve et qu'on se recueille quelques secondes. Le problème, c'est qu'il y a un Starbucks à chaque coin de rue et qu'on doit demander chaque fois si c'est lui LE bon. On le trouve dans le quartier du marché publique, endroit qui justifie un allez-retour à Seattle tellement c'est charmant. On profite du bord de l'eau et on salive un peu devant la fraîcheur et la diversité des millions de produits offerts aux Seattleites. J'ai vu une fabrique de gâteaux au fromage. On reviendra qu'on s'est dit.


Quoi de mieux pour terminer la journée que contempler le mur d'une vieille ruelle semi-crade complètement couvert de gommes à mâcher multicolores et dégoûtantes. Ça en est fascinant de voir tout ces morceaux collés un souci presque esthétique. Quelques rebelles ont laissées les-leur sur le mur en face où il était pourtant clairement indiqué de ne pas coller de gommes sur CE mur-là. Il y en a qui cherche le trouble.

Copyright Stephanie Lee 2012

On retourne paisiblement vers Vancouver, mais le chemin du retour se fait sans café.